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Amical : Youssef Msakni, capitaine tunisien parti en éclaireur au Qatar
Capitaine de la Tunisie, Youssef Msakni avait raté le Mondial 2018 après une grave blessure et l'attaquant d'Al-Arabi, au Qatar, espère ne pas revivre ce crève-cœur en 2022, a-t-il confié à l'AFP.
Q: Près de dix ans après avoir rejoint le Championnat du Qatar, vous êtes sur le point d'y disputer votre première Coupe du monde (20 novembre-18 décembre). Que ressentez-vous ?
R: "Je ne pense pas que nous ayons vu ou que nous reverrons une Coupe du monde comme celle-là. La Coupe arabe (tournoi test au Qatar fin 2021, NDLR) était une belle expérience, en particulier avec des stades très proches les uns des autres qui permettent aux supporters d'assister à plus d'un match le même jour."
Q: Comment jugez-vous l'évolution de la culture football dans l'émirat?
R: "Les gens au Qatar sont de plus en plus des amoureux du football. Il y a eu un développement notable ces quatre-cinq dernières années en terme de stades et d'infrastructures. Les gens apprécient désormais d'aller au stade. Et les joueurs professionnels évoluant au Qatar ces derniers temps donnent une belle image du championnat, ce qui est bénéfique pour le football qatarien et l'équipe nationale."
Q: Votre connaissance du Qatar peut-elle être un atout ?
R: "C'est vrai que j'ai la chance de vivre au Qatar, de connaître le pays et la région. En outre, il y a ici de nombreux supporters tunisiens, des résidents tunisiens à Doha, qui soutiendront notre équipe. C'est un avantage pour moi de bien connaître les stades, d'avoir joué dans la plupart d'entre eux, un avantage que les autres équipes n'auront pas. (...) Ce sont des stades de classe mondiale. C'est une fierté pour une nation arabe, en particulier pour les pays du Golfe."
Q: Ressentez-vous la pression à l'idée de disputer votre première Coupe du monde, surtout après votre grave blessure à un genou en 2018 ?
R: "Tout le monde rêve de jouer la Coupe du monde. J'espère être au Mondial sans blessure et en pleine forme. (...). Je n'étais pas à la dernière Coupe du monde, mais je me suis concentré sur le fait qu'il y en avait une autre à jouer, en plus dans un pays arabe. Je n'ai pas jeté l'éponge, j'ai atteint ce but avec la qualification (de la Tunisie) et, maintenant, notre objectif est de franchir le premier tour. (...) Bien sûr, 2018 était à la fois un bon et un mauvais moment. C'était bien d'être présent (en Russie) avec mes coéquipiers pour leur donner confiance. Mais, pour le reste, c'était décevant: quand l'arbitre siffle le début du match, on a l'impression de ne pas être en mesure d'aider ses équipiers sur le terrain."
Q: Le recours à la climatisation dans les stades au Qatar fait polémique. Que ressent-on dans un stade équipé d'une telle technologie ?
R: "La sensation dans les stades climatisés est bonne. Mais pendant la Coupe du monde, le temps sera plus frais et je ne pense pas que nous aurons besoin de la climatisation dans les stades."
Q: Vous allez défier la France dans le groupe D, après le Danemark et l'Australie. Comment évaluez-vous cet adversaire ?
R: "Ce sont les champions du monde, l'une des équipes favorites. Mais c'est le football et rien n'est écrit: celui qui est prêt, pleinement concentré, gagne. Pour l'heure, nous ne pensons pas à la France, nous pensons à notre premier match (le 22 novembre contre le Danemark, NDLR). La France sera notre dernier adversaire."