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Les mots durs d'Antoine Griezmann sur la situation actuelle de l'Atletico
Dans un entretien accordé à Sport, le français Antoine Griezmann s'est exprimé sur la situation difficile de l'Atletico.
Saison compliquée pour Antoine Griezmann. Alors qu'en début d'exercice, le français voyait son temps de jeu volontairement limité suite à un conflit entre le FC Barcelone et l'Atletico dans le cadre du prêt du joueur, "Grizou" croyait avoir enfin atteint le bout du tunnel lorsque les deux clubs s'étaient enfin mis d'accord au sujet du joueur. Mais si son temps de jeu n'est plus le problème, c'est désormais collectivement que la situation est délicate. En effet, l'Atletico est d'ores et déjà éliminé de toutes les compétitions européennes après avoir terminé dernier de sa poule en Ligue des Champions (Porton Burges, Bayer Leverkusen). Rien ne va plus pour les Colchoneros, Griezmann le dit lui-même.
«C'est dommage, même s'il faut rester fidèle à la philosophie du Cholo. Je le serai toujours. Je lui en dois une : sans Simeone, en ce moment je ne sais pas où j'en serais... Eh bien, oui, probablement sur le banc. Alors n'oublions pas : match par match, combat pendant 90 minutes (ou 100, dans notre cas). C'est ce dernier qui m'a le plus surpris ces dernières semaines. J'avais oublié combien de temps duraient les réunions. » a déclaré le champion du monde avant de revenir subtilement sur ses propos lancés en 2018, époque à laquelle il se comparait à Messi et Ronaldo. " Ça a été une semaine difficile à Atleti, je ne vais pas le nier. Des fins de matchs extrêmes qui vont toujours dans l'autre sens, une défense qui prend l'eau, une élimination des compétitions européennes... C'est clair pour moi que cette année, je n'allais pas m'asseoir à la table de Messi (en Ligue des champions), mais ça n'allait pas non plus être possible d'être à celle de Cristiano (en Ligue Europa) ». Enfin, l'ancien de la Real Sociedad a assuré à ses supporters que la barre allait être redressée, avant le Mondial. "Ici, il faut se battre et travailler. Sinon, dehors." Cela peut sembler dur, mais je sais de quoi je parle. C'est ce que j'ai appris à Barcelone. Les choses se gâtent, oui. Et dans quelques semaines, nous serons en mode Monde.»