Nous y sommes presque. Après plus de quatre ans d’attente, le Mondial va enfin ouvrir ses portes avec cette édition 2022 au Qatar. Cet hiver, pas moins de trente-deux nations participeront au tournoi pour conquérir la planète, comme l’a fait l’Equipe de France en 2018. 

Parmi ces équipes, on retrouve l'Equateur, une équipe complète, capable de faire déjouer beaucoup d'équipes. Alors qu'elle fait partie des quatre équipes sudaméricaines qualifiées pour la compétition, l'Equateur aura fort à faire si elle veut se qualifier pour les huitièmes de finale. Cependant, elle garde tout de même des chances grâce à un effectif étoffé et un entraîneur qui s'est adapté à celui-ci. Gustavo Alfaro fait un excellent travail. 

La qualification : Pas souveraine mais plutôt solide 

Pour se rendre à la Coupe du Monde, l'Equateur a dû passer par une très grande phase de groupes : celle d'Amérique du Sud. Les Equatoriens ont donc eu l'occasion de batailler avec les neuf autres nations de la compétition et ont terminé à la toute dernière place qualificative directement pour la Coupe du Monde. 

Ils ont réussi cet exploit notamment grâce à des débuts tonitruants et trois victoires en trois matchs en 2020. Ils ont conclu leur groupe avec 26 points en 18 matchs, seulement deux de moins que l'Uruguay et de deux plus que le Pérou, qui a dû passer par les barrages. Le Brésil et l'Argentine ont, eux, écrasés la qualification avec 45 et 39 points. Les Equatoriens ont impressionné par leur régularité, mais surtout par leur faculté à être une équipe complète. Avec 27 buts inscrits, ils représentent la deuxième meilleure attaque ex-aequo des qualifications. Ils peuvent notamment remercier Michael Estrada, auteur de six buts et deux passes décisives. Défensivement aussi ils ont été solides : avec seulement 19 buts encaissés, ils sont la troisième meilleure défense derrière les inévitables Brésiliens et Argentins. En tout cas, c'est une qualification amplement méritée pour l'Equateur. 

L'équipe : un mixte entre Europe et Amérique

L'effectif équatorien est plus qu'intéressant. En effet, si on regarde de près, on se rend compte qu'ils comptent neuf joueurs évoluant en Europe, cinq évoluant en MLS et le reste en Amérique du Sud. Si on note la présence évidente d'Ener Valencia (Fenerbahce), le joueur le plus capé de la sélection actuellement et auteur de 35 buts avec elle, il faudra aussi s'intéresser à Gonzalo Plata (Valladolid), Carlos Gruezo (Augsbourg) et Moises Caicedo (Brighton) qui pourraient avoir de très bons atouts afin de mettre l'Equateur dans les meilleures conditions.

Elle pourra aussi compter sur son emblématique gardien de 35 ans Alexander Dominguez et sur son défenseur phare Dervis Estupiñán. 

Le groupe : L'Equateur devra rudement batailler

Dans le groupe du pays hôte, le Qatar, ainsi que le champion d'Afrique, le Sénégal et que les Pays-Bas, il y aura tout de même un très gros travail à effectuer afin d'espérer se qualifier pour les huitièmes de finale. Si le Qatar semble plus faible, il faudra faire attention au pays hôte qui réalise souvent de grandes performances. En revanche, les Pays-Bas et le Sénégal semblent supérieurs, et la deuxième place se jouera sûrement avec Sadio Mané et ses coéquipiers.

Les Equatoriens joueront tout d'abord contre le Qatar avant de batailler avec les Néerlandais et les Sénégalais.