Le Japon devra se bagarrer pour se qualifier
Le Japon, l'une des meilleurs équipes en Asie, aura fort à faire à la Coupe du Monde.
Nous y sommes presque. Après plus de quatre ans d’attente, le Mondial va enfin ouvrir ses portes avec cette édition 2022 au Qatar. Cet hiver, pas moins de trente-deux nations participeront au tournoi pour conquérir la planète, comme l’a fait l’Equipe de France en 2018.
Parmi elles, le Japon espère pouvoir réaliser un bel exploit, comme il y a quatre ans, lorsqu'ils avaient atteint les huitièmes de finale et presque battu la Belgique, avant d'être repris. Cette fois-ci, la tâche sera encore plus difficile.
La qualification : deuxième, mais pas de stress
Les Japonais n'ont pas eu besoin de passer par énormément de rencontres afin d'obtenir leur ticket pour la phase de groupes de la Coupe du Monde. Il y avait 10 matchs à jouer dans un groupe de six équipes asiatiques, dans lequel les deux premières nations se qualifiaient et que le troisième jouerait un barrage international. Les Japonais ont conclu cette phase à la deuxième place avec 22 points, une unité derrière l'Arabie Saoudite, très solide. Les Japonais ont profité d'une force défensive importante avec seulement quatre buts encaissés en 10 matchs. Avec sept points d'avance sur l'Australie, les Japonais n'ont jamais eu d'inquiétudes concernant leur qualification.
L'équipe : quelques éclairs dans un groupe hétérogène
La Liste du Japon a déjà été dévoilée. Si les deux anciens joueurs de l'Olympique de Marseille, Yuto Nagatomo et Hiroki Sakai, seront bien présents, il faudra aussi compter sur un bon nombre de joueurs de talents. Maya Yoshida, Ko Itakura, Hiroki Ito, Takehiro Tomiyasu, Junya Ito, Takumi Minamino, Hidemasa Morita, Daichi Kamada et Takefusa Kubo - entre autres - feront le bonheur de la sélection japonaise. S'il y aura beaucoup de joueurs du championnat japonais, une grande partie évolue aussi en Europe et en majorité en Allemagne, qui apprécie beaucoup les joueurs japonais. Retrouvez la liste complète de la sélection japonaise ci-dessous.
Gardiens : Eiji Kawashima (RC Strasbourg, FRA), Shuichi Gonda (Shimizu E-pulse, JP) et Daniel Schmidt (Sint-Truiden, BEL) Les défenseurs : Yuto Nagatomo (FC Tokyo, JP), Maya Yoshida (Schalke 04, GER), Hiroki Sakai (Urawa Reds, JP), Shogo Taniguchi (Kawasaki Frontale, JP), Miki Yamane (Kawasaki Frontale, JP), Ko Itakura (Borussia Monchengladbach, GER), Yuta Nakayama (Huddersfield, ING), Hiroki Ito (Stuttgart, GER), Takehiro Tomiyasu (Arsenal, ING). Les milieux de terrain : Gaku Shibasaki (Leganés, ESP), Wataru Endo (Stuttgart, GER), Junya Ito (Reims, FRA), Takuma Asano (Bochum, GER), Takumi Minamino (AS Monaco, FRA), Hidemasa Morita (Sporting Lisbonne, POR), Daichi Kamada (Eintracht Frankfurt, GER). Attaquants : Yuki Soma (Nagoya Grampus, JP), Kaoru Mitoma (Brighton, ING), Daizen Maeda (Celtic FC, ESC), Ritsu Doan (Freiburg, GER), Ayase Ueda (Cercle de Bruges, BEL), Ao Tanaka (Fortuna Düsseldorf, GER), Takefusa Kubo (Real Sociedad, ESP).
Le groupe : mission (presque) impossible
Dans leur groupe, les Japonais seront opposés à l'Allemagne, l'Espagne et le Costa Rica. Un groupe très difficile pour le Japon, notamment avec les deux équipes européennes, même si l'Allemagne peine un peu ces derniers temps. Si l'Espagne semble intouchable, le Costa Rica paraît abordable pour une équipe du niveau du Japon, avec de nombreux joueurs d'expérience internationale et de plus en plus de joueurs ayant joué la Ligue des Champions. Haijime Moriyasu, l'entraîneur de la sélection nippone, espère que les joueurs qu'il a choisi lui permettront de s'imposer dans ce groupe très compliqué.
,“J'ai fait la sélection la meilleure et la plus complète possible, en accordant de l'importance à notre travail ensemble jusqu'à présent, à la situation des joueurs dans leurs clubs et à la manière dont nous comptons jouer à la Coupe du monde.”,